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Tout au long de mon adolescence, je savais que quelque chose n’allait pas avec mes yeux. Ceci a causé des difficultés durant mes études élémentaires et secondaires. J’ai consulté un optométriste à plusieurs reprises afin de comprendre si ma vue était la source des problèmes. À chacune de mes visites, tous les résultats indiquaient que je n’avais aucun problème visuel. Toujours 20/20.
En raison du manque d’informations de la part de l’optométriste, j’ai continué à éprouver des difficultés avec plusieurs tâches simples tant à l’école qu’à l’extérieur. Au secondaire, j’avais la capacité de lecture d’un élève de 6e année et mon écriture ressemblait à celle d’un élève de 4e année. J’éprouvais de sérieuses difficultés à rester assis et à prêter attention. Je me souviens d’un enseignant à l’école élémentaire qui a fait une boîte autour de mon pupitre avec du ruban-cache parce que je gigotais tellement que mon pupitre en entier bougeait. L’école m’a fait subir des tests et j’ai reçu un diagnostic de dyslexie. En raison de ce mauvais diagnostic, je suis devenu accablé et j’ai souffert d’anxiété et de dépression.
Vers le milieu de la 10e année, j’ai dû être hospitalisé en raison d’une grave dépression nerveuse. Alors que j’étais hospitalisé, un des médecins a remarqué que je gigotais constamment et m’a fait subir des tests visant à déceler les TDAH. Des doses élevées de Ritalin m’ont été immédiatement prescrites. Le Ritalin me donnait des nausées, alors j’avais peu d’appétit et j’étais épuisé en raison du manque de sommeil. Après un mois à me sentir malade et à ne pas dormir, j’ai pris la décision délibérée de cesser de prendre le Ritalin et j’ai commencé à gérer mes TDAH moi-même.
En 12e année, mes notes ont chuté et j’ai à peine obtenu la note de passage pour les cours obligatoires. J’ai échoué ma 12e année et j’ai décidé d’aller travailler à l’usine de mon père en pensant que je n’avais aucune possibilité d’être accepté dans un programme d’études postsecondaires. J’ai réussi à obtenir mon diplôme d’études secondaires grâce à un programme coopératif à l’usine, deux ans après mes camarades de classe.
Il y a un an et demi, mon père a rencontré Dre Patricia Fink, une optométriste qui a étudié la réadaptation visuelle comportementale. À ce point, j’en avais assez de tous les tests et j’étais sceptique d’essayer autre chose. Par conséquent, j’étais peu convaincu que Dre Fink puisse m’aider. Les résultats ont été positifs et j’ai reçu un diagnostic de dyspraxie motrice oculaire, d’excès de convergence, de mauvais recouvrement de divergence et d’excès d’accommodation. Les tests perceptuels ont indiqué que je souffrais également d’une insuffisance cognitive. J’ai commencé la réadaptation visuelle la semaine même.
Après 40 semaines de réadaptation visuelle intensive, je constate une immense amélioration dans tous mes cours et toutes mes tâches quotidiennes. Je peux enfin lire couramment et je me souviens de l’information que je lis. Je ne gigote plus et je peux me concentrer à ma capacité maximale. Je n’éprouve plus de difficulté à compter ni à percevoir la profondeur. J’ai été surpris de constater que la réadaptation visuelle avait fonctionné et amélioré ma qualité de vie de façon exponentielle.
J’achève ma première session en techniques médiatiques de base au collège Sheridan. Je réussis exceptionnellement bien et j’apprends beaucoup. Si Dre Fink n’avait pas diagnostiqué mes troubles et ne m’avait pas fait suivre un traitement de réadaptation visuelle, je ne crois pas que j’aurais pu réussir de cours de niveau collégial. C’est grâce à Dre Fink et aux thérapeutes de sa clinique que je suis devenu l’étudiant que je suis maintenant.
Cameron (Ontario)
À la suite de mon accident de la route, j’ai éprouvé des problèmes d’équilibre, des étourdissements, des céphalées migraineuses quotidiennes, une vision double, une vision floue, un sentiment de ne pas être ancrée, car je ne sentais pas normalement ma place dans l’espace, des VPPB, de l’acouphène et des secousses musculaires. La lecture était très difficile pour moi. Je sautais des phrases, lisais deux fois la même page, car je n’absorbais rien et souffrais de vision double. Mon attention et ma concentration étaient toujours mauvaises. En fait, je n’arrivais pas à lire plus de quelques pages à la fois pendant au moins trois ans, car c’était trop accablant pour mes yeux et mon cerveau. Je n’y arrivais simplement pas. MAINTENANT, je peux le faire!
Faire l’épicerie était accablant; la sensibilité à la lumière et au bruit et la circulation dans les allées, c’était trop pour moi, trop de stimulation. Pour ce qui est de la marche, je chancelais toujours. J’ai failli être frappée par des voitures trois fois; deux de ces incidents ont été causés parce que ma vision périphérique a été compromise lors de l’accident. Je n’ai simplement pas vu les voitures avant qu’elles soient à quelques pouces de distance.
J’ai appris beaucoup tout au long de ce processus. Les problèmes de vision après une commotion sont très courants, mais plusieurs personnes ne sont pas aussi chanceuses que moi; j’ai trouvé un optométriste comportemental et j’ai obtenu le plan de traitement requis pour mon rétablissement, c.-à-d. la réadaptation visuelle.
Le cerveau et les yeux vont de pair. Après un traumatisme cérébral, je sais maintenant qu’il est possible de rééduquer la partie du cerveau qui contrôle la vision et de revenir à la normale. Le patient doit effectuer les exercices, être patient et ne jamais abandonner. La réadaptation visuelle fonctionne réellement. J’en suis la preuve.
Les commotions et les traumatismes cérébraux, ainsi que tous les problèmes qui leur sont associés, commencent enfin à être mieux compris. Les troubles de vision représentent un de ces problèmes et la réadaptation visuelle est la clé du rétablissement.
Susan (Nouvelle-Écosse)
Vous m’avez redonné ma vie! Je peux de nouveau fonctionner!
Aaron (Nouvelle-Écosse)
Au cours de la dernière année, mon cheminement de réadaptation visuelle m’a littéralement aidée à voir le monde plus clairement, mais m’a également permis de me concentrer, de me concentrer plus longtemps et d’aller de l’avant avec détermination. Comment aurais-je pu savoir que ma frustration à l’égard de ma vision floue mènerait à une formation fascinante, alors que j’ai appris comment enseigner à mon cerveau et à mes yeux de bien voir de nouveau. Ce fut une expérience qui a changé ma vie.
Carolynne (Alberta)
Après l’évaluation, j’ai réalisé que tout au long de la vie de Nash, il y avait certaines choses inexplicables à propos de son comportement et que nous n’avions aucune idée que cela faisait partie d’un problème plus important.
Bien que la réadaptation visuelle soit une solution évidente, nous ne l’avons pas prise à la légère. Il s’agissait d’un programme coûteux. Nous avons décidé de ne pas laisser Nash participer à des activités parascolaires en raison de l’important investissement en temps exigé. Après avoir pris connaissance des avantages, comment pouvions-nous dire non? Nash n’avait pas réalisé qu’il avait développé des petits trucs pour compenser ses problèmes de vision, des problèmes qui étaient involontairement ignorés ou non détectés par nous et par ses enseignants à l’école. Nash a connu plusieurs petites victoires en cours de route, ce qui lui a fait réaliser que le programme en valait la peine. Son écriture s’est améliorée. Son professeur de piano a été étonné de sa lecture à vue de la musique. Ses habiletés générales de lectures se sont développées. Nous avons constaté une amélioration de sa coordination œil-main durant les parties de hockey. Et il a enfin réussi à rouler en bicyclette!
Brenda F., mère de Nash, 10 ans (Alberta)
Tous les aspects de la vie sont difficiles lorsque vous avez un enfant avec des besoins particuliers. La réadaptation visuelle ne fait pas exception. J’ai dû évaluer attentivement si cela aidera mon enfant et si cela permettrait à mon enfant de demeurer concentré assez longtemps pour que cela l’aide. Je suis heureuse de vous dire que, non seulement cela a aidé, mais, Julia était tout à fait disposée à y participer toutes les semaines. Elle lit beaucoup mieux maintenant. Sa capacité de focalisation et de poursuite oculaire s’est grandement améliorée. Ce qui m’a le plus impressionné est la manière dont vous avez réussi à adapter le programme aux besoins de Julia.
Tanya S., mère de Julia, 11 ans (Alberta)
« Lorsqu’on m’a fait entrer dans la salle, l’optométriste a pu me montrer que les yeux de Carter n’effectuaient pas une bonne poursuite oculaire. Ce jour même, je suis rentrée à la maison et j’ai fait des recherches sur Google à propos de la réadaptation visuelle. J’ai trouvé beaucoup d’histoires de personnes racontant leur cheminement et les problèmes comportementaux ressemblaient beaucoup à ce que je vivais. La chose que toutes les histoires avaient en commun était que c’était la meilleure décision que ces parents avaient prise pour leur enfant. Les habiletés que vous lui enseignez n’aident pas seulement ses yeux, mais lui donnent des outils qui lui seront utiles pour le reste de sa vie. »
Nicole C., mère de Carter, 7 ans (Alberta)
Il y a environ un an, ma fille était découragée par la lecture et l’orthographe. J’ai découvert The Eye Studio et notre fille a commencé la réadaptation visuelle. Au début c’était très difficile. Plus elle a participé à la réadaptation, plus rapidement elle réussissait à effectuer une tâche. Aujourd’hui, elle adore la lecture, son écriture s’est beaucoup améliorée et elle gère beaucoup mieux le stress. Sa croissance grâce à la réadaptation visuelle, non seulement du point de vie de son éducation, mais aussi sur le plan personnel, était évidente. J’ai été privilégiée de vous voir enseigner à ma fille et j’ai moi-même appris beaucoup.
Rosemarie Z, mère de Nicole, 12 ans (Alberta)
« Même s’il est difficile de faire certaines des activités au début, rappelez-vous que cela vous aide de toutes les manières possibles. La réadaptation visuelle peut être amusante et relaxante et elle m’a aidée énormément. J’aimerais remercier Nancy pour tout son travail et son soutien. »
Nicole Z, 12 ans (Alberta)
Mon conjoint et moi nous demandions pourquoi Pierce avait de la difficulté à apprendre à lire. Je savais qu’il était capable et faussement accusé d’être paresseux. Lorsque Dr Holtom nous a approchés avec une solution possible, nous étions optimistes. Après son évaluation initiale, je me souviens d’avoir pensé : comment en sait-il autant à propos de nos difficultés? J’aimerais dire que la réadaptation visuelle est remplie de friandises et d’arcs-en-ciel, mais Pierce et moi avons passé plusieurs heures à négocier et à trouver une récompense qui fonctionnerait. Ce fut beaucoup de travail difficile pour nous deux. Nous avons lentement commencé à constater des changements de manières auxquelles nous ne nous attendions pas. J’étais stupéfaite et agréablement surprise lorsque l’enseignant de Pierce nous a dit qu’il levait la main en classe, qu’il contribuait aux discussions et qu’il se portait même volontaire pour écrire au tableau. Nous avons même remarqué des différences lorsqu’il jouait au hockey. Il a démontré une plus grande assurance pour la lecture, l’expression et la compréhension. La réadaptation visuelle a muni Pierce de plusieurs outils qui l’aideront à l’école et dans la vie.
Mandy D, mère de Pierce, 9 ans (Alberta)
« La réadaptation visuelle était formidable, mais parfois un peu frustrante. Merci Nancy pour tout ton travail et pour avoir été patiente avec moi. Il est maintenant plus facile de jouer au hockey, car je vois mieux la patinoire. »
Callum S., 10 ans (Alberta)
« J’ai aimé faire la réadaptation visuelle avec vous. Mon premier et mon deuxième mois ont été les plus difficiles, mais, par la suite, ce fut plus facile. Avant de commencer la réadaptation visuelle, j’avais toujours mal à la tête, mais plus maintenant. »
Tuscany R., 9 ans (Alberta)
« Grâce à la réadaptation visuelle, il est maintenant plus facile d’écrire, de lire, de faire des mathématiques et de jouer au soccer. »
Irelyn S., 8,5 ans (Alberta)
« La réadaptation visuelle était très difficile, mais il y a aussi beaucoup de choses que j’ai aimées. J’ai appris à bien tenir un crayon et à imaginer des choses dans mon esprit. Mon écriture s’est beaucoup améliorée et ma lecture aussi. »
Tenzen B., 8 ans (Alberta)
« Ça va mieux maintenant, parce qu’ils m’ont aidé. Je lis plus et l’école est mieux. Mes yeux ne me font plus mal. Je suis content d’avoir fait la réadaptation visuelle. Nancy va beaucoup me manquer! Elle est mon amie. »
Ryley T., 11 ans (Alberta)
« Notre fille suit des séances de réadaptation visuelle avec Dre Sarah Hutchens chez Pro-Vision Optical sur la rue Queen’s. Ceci est révolutionnaire pour notre province, car il y a un groupe important d’enfants ayant besoin de réadaptation visuelle. En tant qu’éducatrice, je constate ce besoin tous les jours dans les salles de classe que je visite. Nous sommes privilégiés d’avoir rencontré Dre Hutchen, qui nous aide dans notre cheminement de réadaptation visuelle. La capacité de lecture de notre fille a augmenté de trois niveaux cette année et son assurance pour participer aux activités d’éducation physique s’est améliorée. Le plus grand succès est qu’elle peut maintenant rouler sur un scooter grâce aux stratégies que Dre Hutchen lui a enseignées. Un grand merci de la part de la famille Johnston pour avoir aidé notre fille à s’améliorer dans tous les aspects de sa vie grâce à la réadaptation visuelle. »
Sarah (Terre-Neuve)
Grâce à la réadaptation visuelle, les yeux de notre fils sont plus forts et moins fatigués. Il est capable de mieux se concentrer et peut visualiser ce qu’il lit. La réadaptation visuelle a fait une différence importante et remarquable dans la vie de notre fils.
Sophie (Saskatchewan)
Les techniques que Tanner a apprises par la réadaptation visuelle l’ont aidé à améliorer ses capacités de réussite lors de l’apprentissage.
Twila, Saskatchewan
Nous avons commencé à remarquer un changement dans la lecture et les travaux scolaires de Callie, mais plus important, nous avons commencé à remarquer un changement à l’égard de son assurance et de son attitude envers l’école. Elle n’a plus besoin d’aide individuelle et elle est maintenant heureuse d’aller à l’école. Callie est maintenant capable de suivre le rythme de sa classe et a rarement des devoirs. Cette réadaptation visuelle vaut tout l’argent et le temps que nous y avons consacré. La différence chez Callie est comme le jour et la nuit! Je ne peux pas m’imaginer comment Callie aurait pu réussir sa scolarité dans cette réadaptation visuelle. Nous nous réjouissons de voir Callie surmonter ses difficultés et nous avons hâte de voir ce qu’elle accomplira dans le futur.
Devan (Saskatchewan)
Lorsque Grace était en première année, lors de la rencontre du milieu du trimestre avec les enseignants, on m’a dit qu’elle ne réussirait possiblement pas son année, car sa capacité pour la lecture n’était pas adéquate. Avec l’aide d’un enseignant-ressource tout au long de l’école élémentaire, elle a réussi, mais elle continuait à éprouver des difficultés. Je suis comptable et le compte n’y était pas. Un enfant qui fait autant d’efforts ne devrait pas avoir toutes ses difficultés. Elle détestait la lecture. Je crois sincèrement qu’une personne peut réussir dans la vie en évitant les mathématiques (un sujet qu’elle adore et réussit très bien), mais la lecture? Jamais. J’ai eu un coup de chance. J’ai fini par me plaindre à la bonne personne, son optométriste, ce qui ne fait pas de sens parce que la vision de Grace est excellente. Alors, il ne s’agissait pas de ses yeux.
L’optométriste connaissait Dre Sue Burbine et Grace a commencé la réadaptation visuelle. Dre Burbine m’a informé du coût, qui est loin d’être bon marché, mais elle m’a également parlé des changements incroyables que je constaterai chez Grace. Grace ÉTAIT tranquille, timide et très anxieuse. L’incroyable transformation que j’ai vue dans ma magnifique fille n’aurait pas pu s’être produite sans l’aide extraordinaire de la réadaptation visuelle. Ma fille a travaillé avec Sue et Dawn pendant une année et demie; maintenant, elle est réellement une personne différente. Elle vient de commencer l’école secondaire et je crois que son avenir est plus prometteur en raison de cette réadaptation visuelle.
J’aimerais parler du coût de la réadaptation visuelle. Les régimes d’assurance maladie devraient donner un plus grand soutien, car la réadaptation visuelle doit devenir accessible à toutes les personnes qui en ont besoin. Si vous êtes comme moi, il y a très peu de choses que vous ne feriez pas pour votre enfant. Je suis chanceuse, car j’avais les moyens de payer : après tout, à quoi serviraient les économies pour les études postsecondaires si ma fille ne poursuivait pas son éducation en raison de sa frustration constante causée par ses difficultés pour la lecture? Non parce qu’elle était paresseuse ou avait un trouble d’apprentissage, mais parce que son cerveau n’envoyait pas les signaux assez rapidement à son système visuel, ce qui faisait qu’elle était épuisée.
Sue et Dawn, vous ne comprendrez jamais l’étendue de ma reconnaissance. Mon cœur entier vous envoie amour et ondes positives.
Grace (Nouveau-Brunswick)
« Le programme a fait un travail fantastique pour renforcer l’assurance d’Evan. Il a amélioré sa coordination de lecture et a atteint son objectif de ne pas avoir besoin de lunettes. Il a aimé les activités et il était heureux lorsqu’il s’améliorait. Il sent qu’il a acquis une nouvelle compétence : la maîtrise des yeux. Merci! »
Joslyn, mère d’Evan, 8 ans (C.-B.)
« J’ai eu un accident qui a causé une lésion cérébrale, entraînant une vision double. Ma vision a été évaluée par Dr Stitler de Summit Eye Care. Il a été déterminé que je ferais une série de séances de réadaptation visuelle. En tout, j’ai participé à 20 séances individuelles, conçues pour aider à corriger la vision double. Je dois avouer que j’étais sceptique au début des séances de réadaptation visuelle. Mon attitude a changé lorsque j’ai réalisé à quel point ma vision était importante pour moi. J’ai travaillé fort et j’ai maintenu mon engagement à l’égard de mes séances hebdomadaires et de mes devoirs quotidiens. Au cours de la réadaptation visuelle, j’ai subi des évaluations et, chaque fois, j’ai eu des améliorations mesurables. Je suis très reconnaissante du fait que la réadaptation visuelle était une option pour moi et d’avoir obtenu d’excellents résultats. »
DEB, 62 ans (C.-B.)
J’écris cette lettre en espérant faire connaître la réadaptation visuelle. J’ai commencé mes séances il y a 22 semaines et je vois des choses jamais vues auparavant durant mes 40 années de vie, ce qui me stupéfie chaque jour. Qui aurait su que je ne voyais pas le monde de la même manière que les autres personnes. Après 20 semaines, mes yeux ont fusionné, mon ordonnance a baissé de +3,50, là où j’en étais avant de commencer la réadaptation visuelle, à +1,50. Je suis réellement plus heureuse et j’ai hâte de vivre ma prochaine expérience et de savoir dans quelle mesure mon ordonnance sera davantage réduite.
Mon objectif est de sensibiliser et d’informer toutes les personnes que je rencontre à propos de la réadaptation visuelle et à quel point c’est formidable. Plus j’en parle, plus je découvre que de nombreuses personnes ont un œil qui dévie, mais personne n’a entendu parler de la réadaptation visuelle, ce qui est triste. Je veux que la réadaptation visuelle devienne le premier choix pour les personnes qui ont un œil qui dévie.
Mes parents m’ont amené chez tous les médecins possibles jusqu’à l’âge de 18 ans pour rétablir mon œil et chaque médecin a dit que des lunettes étaient la seule solution. Alors, lorsque mon père et moi sommes allés à mon premier rendez-vous, nous pensions réellement que ce serait une perte de temps, mais nous y sommes tout de même allés. Après mon rendez-vous avec Dre Fink, nous étions tous deux étonnés de savoir qu’il y avait espoir de rétablir mon œil et nous avions hâte de commencer le processus. Si j’avais connu la réadaptation visuelle plus tôt, je me demande si j’aurais même eu besoin de porter des lunettes et je pense souvent à ce que j’ai manqué de voir durant toutes ces années. Cependant, je suis reconnaissante de vivre ce processus maintenant et j’ai tellement hâte de voir tout ce que je n’ai jamais réellement vu auparavant. Je peux réellement apprécier tout ce que la réadaptation visuelle m’aide à voir et je suis très reconnaissante à la Dre Fink, à Natasha et à son équipe pour me guider tout au long de ce processus.
Melissa (Ontario)
Lorsque j’ai commencé la réadaptation visuelle, je ne pouvais me concentrer sur rien. Je composais avec les effets d’une commotion cérébrale depuis trois ans et demi, sans espoir en vue (jeu de mots intentionnel). J’avais abandonné l’idée de vivre une « vie normale » et je m’y étais résignée. Entre la vision floue, les étourdissements et les céphalées constantes, la vie était difficile. Mais, je me suis dit que je devais m’y habituer.
La première fois que j’ai entendu parler de réadaptation visuelle, comme tout le monde j’ai pensé qu’on me dirait que tout allait bien et que rien ne changerait. Cependant, lors de la toute première visite, l’espoir est revenu. On m’a dit que ce que je vivais était réel et explicable. Grâce à la réadaptation visuelle, je peux maintenant faire des choses que je ne pouvais pas faire auparavant, comme jouer au hockey avec mes frères et sœurs. J’ai BEAUCOUP moins de céphalées. Lorsque j’ai des céphalées ou que je me sens étourdie, j’ai une boîte à outils de trucs pour m’aider.
Je suis très reconnaissante à l’équipe de réadaptation visuelle du Eye Health Centre. Lorsqu’ils n’étaient pas certains de la manière de m’aider, ils m’ont aiguillé vers un physiothérapeute et, ensemble, je peux sincèrement dire qu’ils ont changé ma vie en mieux. Merci.
Anna P. (Québec)
Mes nouvelles lunettes sont magiques! Elles ont changé le fait que je voyais tout en double et me permettent de maintenant voir les choses « normalement ». Je peux maintenant lire de nouveau grâce aux lunettes de lecture — merci! La réadaptation visuelle est fantastique et vous fait réaliser à quel point vous êtes chanceux d’avoir accès à toute cette aide. Je sens que je vois le monde différemment maintenant et que je vois des choses que j’avais perdues à la suite de l’accident. La réadaptation visuelle et les devoirs sont difficiles, mais ils en valent vraiment la peine. C’est réellement incroyable ce qui peut et est accompli!
Pia (C.-B.)
Lorsque j’ai commencé la réadaptation visuelle, je ne savais pas vraiment le problème que j’avais avec mes yeux. Au début, je n’arrivais pas non plus à contrôler mes yeux ni à les faire dévier. Vous avez trouvé des exercices très amusants et intéressants chaque semaine pour me divertir. Même si je n’arrivais pas à faire certains exercices, vous êtes demeurés positifs et vous m’avez motivée à faire plus d’efforts. Maintenant que je peux sentir la différence entre la convergence et la divergence, il est beaucoup plus facile de faire les exercices.
Je me rappelle la première fois où j’ai réellement senti que mes yeux se déplaçaient bien de nouveau, c’était super! Vous avez été un enseignant très patient et vous m’avez expliqué les choses d’une manière que j’ai pu vraiment comprendre.
Je crois que la réadaptation visuelle m’a beaucoup aidée à l’école. Je peux maintenant lire durant de longues périodes sans avoir de céphalées et je peux lire ce qui est écrit au tableau sans que ce soit flou ou divisé en deux.
Maintenant que j’ai terminé mes séances de réadaptation visuelle, je peux contrôler mes yeux et je suis davantage consciente de l’incidence de ma vision sur ma vie. Les séances de réadaptation visuelle, votre visage souriant et les nouveaux « jeux » que vous avez pour moi me manqueront.
Merci beaucoup de m’avoir aidée à voir mieux!
Jenna (Ontario)
À ceux qui lisent ceci, mon nom est Sam, je suis âgé de 19 ans et ceci est mon cheminement de réadaptation visuelle. Le 15 octobre 2016, ma vie a changé. Après six années au cours desquelles ma vie tournait autour du rugby, j’ai subi une massive commotion cérébrale. Dès le moment où j’ai ouvert mes yeux après le coup, je savais que quelque chose n’allait pas. Je me sentais comme si le temps s’était arrêté et que j’étais perdu dans l’espace. Mon cerveau s’est vidé et aucune pensée ne me venait à l’esprit. C’était comme si j’étais figé dans le temps et que le monde tournait beaucoup plus vite qu’il le devrait. Pendant plusieurs semaines à la suite de mon accident, même les activités courantes les plus mineures me dérangeaient. Par exemple, je ne pouvais pas marcher sans ressentir des nausées. Je ne pouvais pas lire sans avoir des nausées et les céphalées qui suivaient étaient très pénibles. Par exemple, retournez au début de cette lettre et, le temps qu’il vous prendra pour lire le mot « nom », j’avais une céphalée. Rendu à « cheminement », je me sentais comme si je faisais une sérieuse gastro et, arrivé au mot « réadaptation », je n’avais pas d’autre choix que de dormir jusqu’à ce que cette sensation disparaisse. J’ai porté des lunettes de soleil pendant trois mois, jour et nuit, et même dans mon appartement, car je ne pouvais pas tolérer la lumière. Le bruit me dérangeait tellement que je ne voulais même pas regarder mon émission préférée, Family Guy! Après environ trois mois, j’ai enfin réussi à monter dans une voiture et à supporter le mouvement du trajet d’une heure pour rentrer à la maison. Les choses commençaient lentement à s’améliorer. Ceci dit, après de trois à quatre mois à ne pas pouvoir faire d’activité physique quelconque, je ne me sentais pas moi-même, car j’étais très actif et j’utilisais l’exercice physique comme une forme de soulagement. Ma famille et moi avons finalement découvert la réadaptation visuelle. Après une évaluation initiale de Dre Ramesh, j’ai enfin compris la gravité de ma blessure et le long parcours de réadaptation qui suivrait. Grâce à l’aide incroyable de Cristina et de Dre Ramesh, j’ai pu de nouveau profiter de la vie, et ce, sans céphalées. Il a été plus facile que cela le semble de passer au travers d’un programme de 30 semaines. Bien entendu, certains jours je détestais faire mes devoirs, mais, soyons honnêtes, personne n’aime vraiment les devoirs. Après les quelques premières semaines, j’ai remarqué certains changements : mes céphalées avaient disparu, je pouvais reprendre le conditionnement physique, il était plus facile de me concentrer et je commençais à me sentir moi-même. Tout ceci a fait que je voulais me rétablir plus rapidement. Chaque semaine, j’avais hâte à mes séances en salle de classe, car je n’avais pas l’impression d’être en réadaptation, mais plutôt de m’amuser et de jouer à des jeux avec une personne qui se souciait vraiment de moi. Au fil des semaines, mon équilibre s’est amélioré, ma capacité de concentration s’est améliorée et ma compréhension du fonctionnement des yeux a augmenté. Cristina fait un travail extraordinaire et il est vraiment facile d’établir un rapport avec elle. Les 30 semaines se sont écoulées très rapidement et, aujourd’hui, le 15 août 2017, je suis de retour à la normale. Ceci étant dit, j’ai dû renoncer à une partie très importante de ma vie : le rugby. Bien sûr, je suis triste, mais une chose que j’ai apprise de cette blessure est que pour réussir dans la vie, il faut que vous restiez déterminés et certains que vous réaliserez les objectifs que vous vous êtes fixés. Cristina et Dre Ramesh m’ont aidé durant une des expériences les plus difficiles de ma vie et je leur en suis très reconnaissant. Mon expérience n’aurait pas pu être meilleure. Si vous lisez cette lettre, j’espère que vous avez aimé mon histoire et que votre expérience vous permet non seulement de vous rétablir, mais fait de vous une meilleure personne.
Sam (Ontario)
La réadaptation visuelle m’a aidé à devenir un excellent lecteur. Lorsque je lis des livres, je comprends maintenant tout ce qui se passe et je n’ai pas besoin de relire sans cesse une partie du livre pour la comprendre. Je peux aussi lire plus rapidement, tout en comprenant bien ce que je lis. Mes yeux sont également plus efficaces, ce qui fait que je suis moins fatigué.
Max (C.-B.)
Pour commencer mon histoire, je vais vous parler de ma lecture. Avant de commencer la réadaptation visuelle, je n’aimais pas lire parce que je ne le faisais pas bien et que je lisais comme une élève de première année alors que je suis en troisième année. Maintenant, j’adore lire parce que je le fais bien. Je lis à un niveau moyen et je suis en quatrième année. La réadaptation visuelle est un travail exigeant, mais elle en vaut vraiment la peine.
Collette (C.-B.)
Avant la réadaptation visuelle, je voyais double et je ne pouvais pas voir le tableau. Maintenant, je peux voir le tableau et je ne vois double que si je le veux.
Alida (C.-B.)
Connor a fait beaucoup de chemin durant la réadaptation visuelle. Nous avons constaté beaucoup d’améliorations et une meilleure concentration. Cela a également contribué à une augmentation de ses aptitudes pour les mathématiques et la lecture. Il aime lire et il lit pendant de longues périodes, une chose que je n’avais jamais pensé être possible.
Connor (C.-B.)